Les données de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada (EPA) de février montrent une légère augmentation de l’emploi du secteur (+22 000 travailleurs; +0,1 %) pour le mois.
Février a connu la troisième augmentation mensuelle consécutive de l’emploi à l’échelle nationale, ce qui s’ajoute à une série plus large d’augmentations qui ont commencé en septembre 2022. L’emploi a connu une hausse de 348 000 travailleurs (+1,8 %) entre août 2022 et février 2023.
Le taux d’emploi – le pourcentage de personnes âgées de 15 ans et plus occupant un emploi – était de 62,4 % pour le mois, en baisse de 0,1 point de pourcentage par rapport au récent sommet observé en janvier. Le taux de janvier était le plus élevé depuis mai 2019 (62,5 %).
Le taux de chômage s’est maintenu à 5 % en février, tout près du faible taux record de 4,9 % enregistré en juin et juillet 2022.
Les estimations de l’EPA de février ont été faites dans la semaine du 12 au 18 février 2023.
Les indicateurs de l’emploi en construction restent au-dessus des niveaux de 2022.
À l’échelle nationale, l’emploi en construction a augmenté de 2 600 travailleurs (+0,2 %) en février, pour se situer à plus de 1,5 million de travailleurs. Par rapport à février 2022, l’emploi dans le secteur a augmenté de 74 100 travailleurs (+5,2 %).
Même si la population active a enregistré un recul de 10 900 travailleurs (-0,7 %) en février, elle compte 77 800 travailleurs (+5 %) de plus qu’en février 2022. Le nombre total de personnes faisant partie de la population active du secteur de la construction était de 1,6 million en février 2023. Ces facteurs n’ont pas modifié le taux de chômage à l’échelle nationale qui s’est maintenu à 7,1 %, en légère baisse par rapport au taux de 7,2 % observé en février 2022.
D’un mois à l’autre, cinq provinces ont observé une augmentation de l’emploi en février, le Québec enregistrant la hausse la plus marquée avec 3,6 %. L’Île-du-Prince-Édouard a aussi enregistré une hausse importante de l’emploi avec une augmentation de 3,3 %. Le Nouveau-Brunswick, l’Ontario et le Manitoba ont enregistré des gains de 0,4 % ou moins. À l’inverse, Terre-Neuve-et-Labrador a observé le recul le plus important de l’emploi (-4,7 %) pour le mois, la Nouvelle-Écosse enregistrant elle aussi une perte de plus de 4 % pour la même période.
Par rapport à la même période l’année dernière, la plupart des provinces ont continué de montrer des signes de croissance. Terre-Neuve-et-Labrador a enregistré la hausse de l’emploi la plus élevée (+13,4 %), suivie par la Colombie-Britannique (+13 %) et le Québec (+10,6 %). Le Nouveau-Brunswick et le Manitoba ont aussi observé des augmentations annuelles de plus de 9 %. Seules la Saskatchewan (-7,1 %), l’Île-du-Prince-Édouard (-4,5 %) et l’Alberta (-2,2 %) ont enregistré un recul par rapport à l’année précédente.
Les données sur la population active ont suivi la même tendance, Terre-Neuve-et-Labrador (-6,3 %), l’Alberta (-2,7 %) et le Nouveau-Brunswick (-2,3 %) enregistrant les reculs les plus importants pour le mois, et l’Île-du-Prince-Édouard observant les gains les plus importants. Les augmentations les plus marquées de la population active d’une année à l’autre ont été enregistrées en Colombie-Britannique (+13,4 $), au Québec (+10,5 %) et au Manitoba (+7,5 %), alors que les reculs les plus importants ont été observés en Saskatchewan (-10,5 %), à l’Île-du-Prince-Édouard (-3,8 %) et en Alberta (-1,9 %). Toutes les autres provinces ont enregistré des gains entre 3,1 % et 6,7 %.
Par rapport à l’ensemble des provinces, le Canada atlantique a enregistré les taux de chômage les plus élevés, Terre-Neuve-et-Labrador enregistrant le taux le plus élevé de la région avec 27,8 %, la Nouvelle-Écosse fermant la marche avec 13,7 %. Partout ailleurs, les taux se situaient entre 8,3 % et 4,7 %, la valeur la plus élevée étant observée en Alberta et la moins élevée en Colombie-Britannique.